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Début du nouveau mandat : le maire accapare tous les pouvoirs

Les choses avaient plutôt bien commencé : lors du premier conseil municipal, le samedi 15 mars, tout se passe de la façon la plus républicaine possible. Le maire annonce même que, à quelques exceptions près, il est pour que la minorité soit représentée dans les syndicats intercommunaux dont la commune fait partie. Cela confirme les déclarations qu’il avait faites précédemment pour la représentation de la minorité à la communauté d’agglomération et certains se mettent à espérer que, peut être, un vent nouveau se mette à souffler à Soisy.
Virage à 180°
Las ! Changement complet d’attitude au conseil suivant douze jours plus tard : le maire réserve tous les postes à la majorité, ne laissant une place à la minorité que lorsque la loi l’y l’oblige, c’est-à-dire dans les commissions municipales. Les élus de gauche dénoncent ce revirement et, pour ne pas cautionner ce double discours de la part du premier magistrat de la ville, décident de quitter la salle. Ne craignant pas de franchir une étape supplémentaire vers le pouvoir absolu, le maire pense alors qu’il est la majorité et l’opposition à lui tout seul et décide lui-même, en leur absence, dans quelles commissions devront aller les élus de la minorité. Cet abus de pouvoir fait l’objet d’un recours en tribunal administratif, mais là n’est pas l’essentiel. La raison profonde de ce revirement du maire de Soisy tient à ce qui s’est passé au second tour des élections cantonales, le dimanche 16 mars, où la droite a perdu la majorité au conseil général, et donc Luc Strehaiano sa vice-présidence.
Contrer la gauche du département
Pour compenser ce coup du sort, il a décidé de se replier sur la communauté d’agglomération (Cavam), dont il s’est fait élire président quelques jours plus tard. Et, pour être le plus efficace possible dans sa résistance à la politique de gauche menée par le département, il valait mieux éliminer toute opposition interne, aussi minoritaire soit-elle. Mais, en attendant, ce sont surtout les Soiséens qui risquent de faire les frais de cette conception monocolore de la démocratie et de ces sinistres jeux de pouvoir…
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