Le maire entre en guerre contre son camp

By on mars 25, 2012

Petit coup de théâtre lors du conseil municipal du 9 février : alors que ce n’était pas à l’ordre du jour, le maire a fait une déclaration concernant le projet de loi annoncé par Nicolas Sarkozy d’augmenter arbitrairement de 30 % les droits à construire dans toutes les communes de France.

Que l’on soit d’accord ou non avec les choix urbanistiques de M. Strehaiano, on ne peut lui retirer le fait que, dès le début de son mandat, il a apporté un soin particulier à l’élaboration du plan d’occupation des sols. Même si on peut déplorer que ces études se sont plus faites avec sa garde rapprochée qu’au sein des commissions municipales, il est indéniable que cela a représenté un travail conséquent.

Alors, après tout ce travail de longue haleine, quel élu pourrait supporter qu’un agité en mal de réélection puisse balayer tout ça d’un revers de la main et mettre à bas tous les équilibres patiemment élaborés ? Quel visage aurait Soisy – et bien d’autres villes – dans quelques années si passait cette loi aberrante de multiplier sans discernement par 1,3 les droits à construire ?

Dans cette logique, le maire a déclaré qu’il s’opposerait à l’application de cette loi si jamais elle venait à être votée et qu’au besoin il réunirait un conseil municipal extraordinaire pour officialiser cette position. Il peut compter sur le soutien de notre groupe sur cette position de principe…

Ce n’est pourtant pas pour cette raison que Luc Strehaiano a décidé de se présenter quoi qu’il arrive contre le candidat dont il est le suppléant depuis dix ans et qui a reçu l’investiture officielle de l’UMP, François Scellier. Comme rien ne les différencie politiquement, il ne s’agit donc là que d’un problème de carrière personnelle.

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