Paradoxes de la vie municipale

By on octobre 10, 2012

Qui se souvient que, au début du premier mandat de M. Strehaiano, le conseil municipal de Soisy a voté la construction d’un centre culturel, accordant même un crédit de 11 millions de francs pour la réalisation de la première tranche ? Mais ce centre culturel n’a jamais vu le jour. En revanche, on a vu apparaître sur notre territoire une magnifique piscine. Alors que le conseil municipal de Soisy n’a jamais eu à voter, ni même à donner un quelconque avis, sur la construction de cette piscine.

A quoi sert donc le conseil municipal de Soisy puisqu’il vote des choses qui ne se font pas mais qu’il ne vote pas les choses qui se font ? Il sert par exemple à décider, comme ce jeudi 11 octobre, que ce sont les jardiniers municipaux qui vont entretenir le toit végétalisé d’un édifice dont il n’a pas décidé de la construction. C’est dire l’importance de cette structure à la laquelle les Soiséennes et les Soiséens ont cru confier le destin de notre ville…

Heureusement, les réformes voulues par le président de la République, en permettant aux citoyens de voter directement pour les conseillers communautaires en même temps que les conseillers municipaux, va, à partir de 2014, apporter plus de transparence dans les systèmes de décision.

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