Volée de bois vert contre le BIP à la salle des fêtes

By on octobre 1, 2012

Mardi 25 septembre s’est tenue à la salle des fêtes une réunion dite de « concertation » sur le projet du conseil général d’aménagement de l’avenue du Parisis.

Le département, venu vendre son projet destiné à relier l’autoroute A1 à l’autoroute A15, était bien représenté : Arnaud Bazin, président du conseil général ; Luc Strehaiano, vice-président délégué et maire de Soisy ; Philippe Sueur, vice-président chargé des transports et maire d’Enghien ; un conseiller général d’Argenteuil. Etaient également présents à la tribune deux techniciens et le garant de la bonne tenue de la concertation.

Concertation qui s’est très bien tenue : malgré le diaporama plein de belles images, les certitudes non étayées et les chiffres pas très assurés assenés par les intervenants à la tribune, les Soiséennes et Soiséens présents dans la salle (plus de 400, un record !) ne se sont pas laissé impressionner.

Un projet anachronique et des dépenses inutiles

A part un habitant de Margency qui trouvait ça très bien, toutes les interventions de la salle ont été pour dénoncer les dangers et les incohérences du projet. Il est vrai que, devant la piètre qualité des explications des concepteurs, ce n’était pas très difficile : ceux-ci voulant nous faire croire que le BIP, destiné à relier deux autoroutes, ne serait pas une autoroute mais une avenue qui aurait quand même les avantages d’une autoroute sans en avoir les inconvénients… et, par des raisonnements alambiqués, ils auraient voulu nous faire croire que nous aurions moins de camions, sans se rendre compte que leur raisonnement impliquait de faire rouler les pompiers et les camionspoubelle sur l’autoroute !

Par ailleurs, contrairement à leurs premières affirmations, ils ont été obligés d’avouer que l’Etat et la Région ne donneraient pas un sou pour ce projet anachronique.

Reculade du maire

Curieusement, alors que cela fait plusieurs années que le maire de Soisy répète à l’envi que le BIP peut être une chance pour la ville et qu’il le défend avec force au conseil général où il est le numéro 2, il est resté assez en retrait dans la défense du projet, se positionnant comme celui qui défendrait les Soiséens contre les nuisances du BIP. Posture habile mais cependant peu convaincante.

Rarement on aura vu des élus aussi décalés par rapport aux attentes de la population et aux problèmes du moment !

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